Le general face au Roy

A l'entrée des deux elfes les murmures qui s'étaient élevés dans l'assitance au retour du loup garou, et qui étaient depuis retombés, redoublérent et Ourien entendit juste son cousin lui dire discrétement à l'oreille, avant de rejoindre sa place à droite du Roy:

"fait attention, certains pourraient essayer de te pousser à bout, garde ton sang-froid et même si si tu ne sais pas parler la langue de cour, tache d'être plus noble que le loup garou."

Puis il s'approcha au niveau de trone et se mit au niveau de Ducarak.

- Mon Roy vous m'avez appellez, me voici.

Le roy, comme à son habitude, était impassible.
Toujours ce regard bienveillant, ces traits doux et calmes.
Il attendit qu'Ourien ai fini sa présentation en bonne et due forme puis prit la parole... Son ton était plus grave.

- Nous allons couper court mon bon Ourien. J'aimerais bien savoir pourquoi vous avez, comme on me l'a dit, ettêté un congénère de sieur Ducarak...
Un jugement auquel je n'aurais pas été convié a-t-il été rendu ? Ou alors pire, me serais-je mépris sur vous lors de notre conversation sur le balcon ?
Quelle autorité vous a permis de sommairement rendre jugement sans en référer à quiconque?
Quelles lois sont donc établies ici dont je ne saurais répondre tant j'en ai honte ?
De plus, dites-moi, sieur Ourien, lorsque vous vous dites mandé en mon nom, avez-vous l'intention d'être aussi autoritaire et brutal ?
Je n'attends de votre part que peu de réponse à ce fait, il est avéré constaté, et surtout, j'y ai apposé ma signature !
Et en cela je suis déçu à votre égard Ourien !
Je ne vous ai nullement autorisé à imposer quelque loi martiale en ces lieux !
Si je vous ai demandé d'installer le camp de la milice dans la foret c'était justement pour éviter tout débordement quel qu'il soit.
Vous me voyez désolé, sieur, de devoir en référer à votre cousin et de, pour l'instant, vous retirer le commandement de la milice.
Je ne puis tolérer tant d'errements de la part de quelqu'un se disant général... pour l'instant vous resterez de prime importance dans cette affaire mais n'en aurez plus la gestion jusqu'à ce que preuve soit faite que vous êtes apte à cette fonction.

Merci d'avoir de ce pas répondu à mon appel, vous pouvez vous retirer.

Il se retourna.

Ohhh, Valten, mon bon, pourrais-je vous voir en privé s'il vous plait?
Sieur Ducarrak nous nous reverrrons plus tard,j'ai affaire urgente à m'entretenir...

AUx paroles du Roy, Ourien fut totalement pris de cours, l'assistance s'agita, Valten garda tant bien que mal sa prestance d'homme de cour mais on pu le voir palirs et chanceler.
Ourien, ne voyait plus rien si ce n'est le Roy sur son trone, ses paroles tombaient comme des couperets, après avoir subit sa premiére vrai defaite dans la defence de la ville de Cirdan, il subissait une humiliation publique par la faute d'un loup garou, race qu'il abhorait depuis très longtemps a cause d'une sombre affaire.
Il réussit tout de même à se contenir, ses points se serrérent, son visage se fit plus dur encore que d'ordinaire, on put entendre une légére hésitation dans sa voix et fixant le Roy il dit:

-Monseingeur, je ne reccuse pas vos accusation, je vous concéde même quelques erreurs, mais avant de vous quitter, je dois vous dire que vous même, malgrès le respect que je vous dois, vous faite erreur.

Stupeur dans l'assistance, puis il reprend:

-Vous n'avez, d'après ce que j'ai compris, comme témoignage, que celui de "sieur ducarak", qui n'était pas présent pendant les faits. J'ai été attaqué par ce loup-garou, je me suis defendu, il en est mort. Vos serviteurs vous servirons la même version.

Sa voix se fait encore plus tremblotante et hésitante:

-Monsieur, vous m'aviez donné votre confiance, et délégué une partie de votre pouvoir. Maintenant vous mes les retirais, et je ne puis vous en vouloir.

Il degaina l'épée, qui depuis qu'il dirigeait la millice, il avait pris comme habitude d'arborer. Les gardes s'élancèrent mais d'un geste de Valten ceux ci comprirent qu'il n'y avait rien a craindre, ils s'arrétèrent tout en restant sur leurs gardes.

-Monsieur je prend la permition de vous rendre ceci et de vous dire adieu.

Il jetta l'épée au sol, sa tête se tourna légérement vers la gauche, il croisa le regard effrayé de Valten, alors, on put voir dans le coin de l'oeil de celui qui jusqu'alors faisait figure de roc sans coeur, une grosse larme, Valten poussa un cri terrifié. Puis très vite, 0Ourien tourna les talons et part à grands pas vers la porte par laquelle il était entré.

Valten chancelait de plus en plus, ses deux amis le soutenait pour ne pas qu'il tombe et les regards de la salle se tournait pour beaucoups vers lui. S'arrachant à son effroie, il se repprit et se placant face au Roy qui lui demandait audience:

-Mon bon Roy, j'accepte de repondre à votre audience, mais j'aimerai, vous demander une faveur. Acceptez vous de la repousser pour un petit moment, mon cousin ayant un grand sens de l'honneur, je crain desormais pour sa vie.

*Le Roy se doutait que l'ex-général réagirait ainsi, mais il avait espéré qu'il resterait digne en lui rendant l'épée, et qu'il ne ferait pas d'éclat*

°°Comprend-il vraiment ma position ? L'embarras dans lequel il me met ? J'avais tant placé d'espoir en lui... °°

*Si Valten n'avait pas eu le regard exorbité totalement fixé sur son cousin, il aurait repéré une autre étrange lueur dans les yeux du Roy : la tristesse. Le Roy observa un instant son conseiller et eut peur que celui-ci s'effrondre, mais il resta stoïque pour ne pas entraîner un mouvement de panique. Il comprenait la position ambigüe de l'elfe, et même s'il était lasse, il sourit légèrement et lui répondit avec un léger hochement de tête*

"Bien entendu, je vous laisse vous remettre, et je peux même vous libérer aujourd'hui si l'heure est si grave qu'il n'y paraît. Je pourrais me débrouiller sans vous."

* Ducarak regarde les deux elfes quitter la pièce.*

"Certaines personnes semblent ne pas réussir à assumer leurs responsabilités. Je ne suis pas intervenu dans leurs affaires et ils semblent me reprocher leurs actions passées.
Soit j'ai loupé quelque chose, soit ils ont tendance à reprocher aux autres leurs erreurs.

Je vous laisse mon Roy, vous savez où me trouver."

*Il s'incline bas, le poing droit sur le coeur et quitte la salle.*

Ayant laissé Valten aller cherhcer son cousin, le Roy se décida à parler instamment à Ducarrrak ce la devenait urgent...

- Sieur Ducarrak! s'il vous plait! Pourrais-je avoir quelques instants de votre temps? j'aurais de nouveau un service à vous demander, si toutefois vous me le permettez, bien sur.

*Il se retourne et reviens devant le Roy.*

"Bien sûr, je suis à votre disposition. Malgré l'échec de ma mission vous désirez toujours me confier une nouvelle?"

- Du fait de ce dernier évennement, la milice change de dirigent, temporairement ou non, je ne sais.
Néanmoins, j'aurais besoin que vous formiez une équipe de gens tels que vous seigneur, des personnes à même de se débrouiller seules, et surtout de savoir regarder et écouter... Tout en étant de bons combattants.
En effet il serait souhaitable que l'archipel se dote aussi d'éclaireurs, si j'en juge par les mauvais augures à venir, je pense qu'un peu de préparation ne sera pas de trop...
Je vous sais hautement efficace dans ce domaine voilà pourquoi je mande une fois encore vos services.
Pour ce qui est de l'autre mission, vous n'y pouviez rien je vous l'ai déjà dit, c'était lui ou vous...

"Je vais de ce pas partir à la recherche de personnes correspondant à ce genre de mission.
Quelle est précisément les endroits que vous souhaitez surveiller?
Et avez vous une idée du genre ennemi que nous devons craindre?
Plus notre mission sera précise plus elle sera efficace."