Courant derrière Jölïnär

*Shaïla s'était retouvée entraînée dans la course de Jölïnär et trop surprise, elle n'avait pas résisté. Cependant, cela faisait un moment qu'ils couraient et elle s'étonna de cette quête sans fin. Ainsi, lâchant la main de l'elfe et s'arrêta progressivement, tout en le fixant du regard*
Où allez-vous ?
*Elle était assez endurante pour quelqu'un de cette race que la chaleur éprouvait et dont la constitution ne permettait un tel échauffement dû à l'effort qu'avec beaucoup d'entraînement. Cependant, elle ne cachait pas qu'elle était assez essouflée, et elle s'interrogeait maintenant sur le sens de tout ceci. Que lui avait-il donc prit *?

Jolinar sentit que l'élementaire s'arrétait, alors il s'arréta aussi et sans se retourna il commenca à rire doucement.
Puis l'élémentaire lui posa sa question, et le rire le pris de plus belle. Il ne pouvait s'en empécher, c'était plus fort que lui, pluis la jeune femme lui posait des questions, plus il riait. De plus en plus fort, alors il se retourna sans arréter de rire et dit :

-N'aller pas croire que je me moque de vous belle demoisel, mais la tête de ce petit bonhomm, c'était si drole, il avait l'air tellement perdu. Ha ! J'adore tellement les paysans, il semblent tellement béha, qu'ils en deviendraient presque mignons, vous n'avez pas trouvé ?

*lorsque sa proie s'arrête, le Drerâz se glisse doucement derrière elle, cimeterres à la main, tandis que l'Elfe distrait ne cesse de rire et que Shaïla tente de comprendre. lorsque le mot "paysan" franchit les lèvres de l'Elfe, c'en est trop ! une de ses lames se pose avec la rapidité de l'éclair sur la gorge de l'Elfe, tandis que l'autre imprime sa marque dans son dos. le visage crispé, les dents serrées sur sa rage, le Drerâz peine à contenir une colère qu'il ne peut masquer*
Et que dites-vous d'une lame de "paysan" contre votre délicate gorge de noble sans cervelle ? Cela vous fait toujours rire ? Tttt, pas un geste où vous êtes mort. Shaïla, ne bougez pas ! Je ne veux pas verser le sang, l'Elfe, je ne le veux vraiment pas. Je ne veux que le respect et je sais que cela n'est pas le meilleur moyen de l'obtenir. Alors, soit tu tu présentes tes plates excuses à la manière de mon peuple, soit tu dégaines ton épée et tu te bats, soit... je te laisse partir. Voyons si la noblesse est fille d'humilité, de bravoure ou de bassesse. Décide-toi ou je finirai par croire Boryll lorsqu'il dit qu'aucun "Grand" n'est digne de confiance !

HJ : je te préviens. j'aime ton perso, là n'est pas la question. mais si je considère que, selon les valeurs d'Elwynn, tu dois mourir, tu y passeras. c'est le jeu, nous en avons accepté les règles et dusse-t-il moisir en prison, il ne regrettera pas son geste s'il est motivé par une action de ta part qu'il juge outrageante (pour ma part, ça me ferait infiniment chier de te tuer). prends bien garde à ta réponse, Elwynn n'a pas envie de te tuer, mais ne tente pas de coup en traître. si tu refuses les excuses ou le combat, il te laissera partir, mais n'essaie pas le coup de l'épée de dernière minute.
bien à toi.

Dieu merci, Ourien sentait son petit-cousin d'une humeure trop joyeuse pour ne pas faire de bétise et comme il n'avait rien a faire d'autre cette après-midi là, il avait décidé de le suivre, grand bien lui en pris, quand il avait tout entendu des insultes proférés envers le Drerâz, il s'était douté que cela n'allait apporter rien de bon. Ainsi lorsqu'il vit le petit homme mettre son cimeterre contre le cou de Jolinar, il se décida à intervenir.

- Je vous demande, mesire le Dreraz de bien vouloir enlever du cou de mon petit cousin votre lame où bien vous aurez à tater de la plus grande lame des elfes de cet archipel. Je vous demande aussi de bien vouloir excuser mon pédant de petit-cousin, ce n'est qu'un enfant de la noblesse qui n'à connue, que l'or, le faste et le luxe, il mériterai que vous lui imprimiez le marque de votre lame sans son jolie cou, mais cela provoquerai une guerre entre vous et mon peuple et ne serait je pense pas très avantageu pour vous. Et puis ne vous offusquez pas de son mot de paysan, n'en n'ayant jamais rencontré pendant ses bals il ne sais même pas de quoi il parle. Maintenant Jolinar, si ce monsieur daigne bien de relacer je t'ORDONNE de présenter tes plus plates et sincéres excuses à cet homme que tu as honteusement insultait et je te prévient de suite que ton père sera prévenue, cette histoire ne s'arrétera pas ici si tu en sors vivant sache le.

*ce n'est pas sans surprise que le petit homme voit apparaître Ouriën ; non sans un certain soulagement également, bien que la colère continue de vibrer en lui. la réaction de l'Elémentaire ne l'a pas pris au dépourvu non plus, mais il se peut qu'il en soit ainsi pour le jeune pédant : au moment où Elwynn décolle sa lame de la gorge de l'Elfe, celle-ci reste accrochée à l'épée par le givre. un lambeau de peau s'en détache et perle une goutte de sang. avec un sourire quelque peu forcé, le Drerâz enlève le lambeau, essuie son cimeterre et le remet au fourreau. puis il tend la main au "blessé".*
J'attends, maître Jolinär...

Jolinar en pris pas la main, il resta incliné devant l'homme et dit:

- Veuillez m'excusez maitre guerrier, je ne savais pas que mes mots pouvaient offenser à ce point les gens, Ourien a raison, je ne savais pas de quoi je parlais. Je vous pris de bien vouloir accepter mes plus sincéres excuses, et pour me faire pardoner, je vous laisserais une place d'honneur lors de mon prochain banquet, si vous l'acceptez bien sur. Quand a vous dame des glace, je vous pris d'excuser ma conduite qui vous a mis en danger, j'éspére pouvoir vous revoir dans des circonstance plus calmes ou nous aurons le loisir de pouvoir parler.

Sur ces paroles dites tristements, Jolianr partit doucement non sans avoir jeter un regard noir a Ourien, regardant le sol, plongé dans ses penssés, se disant qu'il était cette fois pas passé loin de très grave problémes.

Alors sans faire attention à l'élémentaire, Ourien s'approcha d'Elwynn et lui dit :

- Maintenant monsieur je m'en vais de ce pas mettre les choses au claire avec son père, soyez assuré que cet affront ne sera pas oublié si vite.

Puis il partit dans la direction où Jolinar était partit, il se retourna une premiére fois et dit a Elwynn :

- J'ai vu que vous combatiez plutôt bien, vous devriez passer a la millice, je vous assure une bonne place.

Il repartit de nouveau et se retourant une seconde fois, il dit encore, mais cette fois a Shaila :

- Et vous, vous devriez venir revoir Jolinar, il vous regarder d'un air que je conaissait bien.

Et il s'en alla cette fois pour de bon.

*Elwynn se contrôla du mieux qu'il put lorsque Jolinär refusa sa main tendue ; mais lorsque le jeune Elfe s'inclina, le Drerâz ravala sa colère.*

Excuses acceptées pour cette fois, maître Jolinär. Sachez cependant que si vous manquez une nouvelle fois de cervelle avec moi, je vous sommerai de mettre l'arme à la main et m'affronter. Je ne juge pas ma réaction disproportionnée, et mon honneur ne souffre d'aucune tache.

*Jolinär s'en va, et le jeune homme reste bras croisés, fièrement campé sur ses jambes, observant Ouriën, qu'il remercie intérieurement d'être intervenu, et Shaila, dont il ne sait quoi penser.*

Maître Ouriën, votre intervention fut salutaire et je crois que votre cousin vous doit une fière chandelle. Surveillez-le un peu mieux la prochaine fois ; ou apprenez-lui les bonnes manières.

*Ouriën s'en va à son tour. Ses paroles sur la Milice mettent la puce à l'oreille du Drerâz : après tout, pourquoi pas ? Un salaire en perspective, l'occasion de protéger les citoyens de l'Archipel, en mettant ses compétences à leur service. Et puis si la Milice est dirigée par Ouriën, elle semble entre de bonnes mains. Elwynn se promet d'aller y faire un tour. Puis se tourne vers Shaila.*

Dame, je vous remercie de ne pas avoir mêlé vos rires à ceux de votre compagnon. Il n'y a rien de pire que d'être méprisé, et c'est ce que j'ai ressenti à l'entendre, même si cela n'était pas son intention, je le suppose du moins.

*Le jeune homme sort une crapaudine de sa poche. La pierre au gioût acidulé craque sous ses dents et réjouit ses papilles. Une lueur au fond des yeux, il attend la réponse de l'Elémentaire.*