Sur Une des plages pas loin de l'arsenal de Cirdan

Un Enorme navire sors de la brume, de nulle par il vient... comme sorti d'ailleurs...
Pas de doute il s'agit d'un des navires amiraux offert à l'empereur...
Puis ce dernier mouille à proximité de la plage... On s'attendrait à en voir sortir une barque, une chaloupe mais assurément pas un chevalier sur un drole de coursier frolant les flots sans les toucher... comme s'il courrait sur le vent...
Sa livrée est bleuté, sa crinière et sa queue en un dégradé de la même couleur... Il trace un sillon sur les flots, preuve d'une rare vélocité.
La personne se tenant dessus est assurément un elfe, très grand, il a pour autant la carrure de ses congénères...
Son armure est très étrange, une plaque complète dont les couleurs rappellent l'automne en la grande foret magique de la capitale de l'empire... Une lame de lune est à pendre sur un ceinturon de métal tressé, symbole de noblesse haute.

Cet elfe a l'air de réellement savoir monter, à peine arrivé sur le bord des flots qu'il saute à bas de sa monture non arrètée...
ses pieds se retrouvent dans l'eau, sensation agréable s'il en est...

Il se détend le dos, regarde alentours et ote son casque en forme de dragon, ses longs cheveux dorés flottent alors au vent... Il congédie sa monture qui repart dans l'instant vers le navire.

finallement il sort de l'eau marche quelques mètres sur la plage et semble humer ou écouter, les yeux fermés le nez en l'air...

Il les rouvre son regard est aussi déterminé que le métal de ses lames...

Il passe ainsi plusieurs petites plages escaladant les rochers les séparant, passe par une petite foret en bordure de mer, puis finallement arrive là où il voulait...


Puis arrivant plus près, bien sur des elfes postés là en gardes le remarquèrent et firent des yeux ronds... Instantannément, il mit son index sur la bouche avec un sourrire pour intimer à ces gardes de rester silencieux...

Puis de mètres en mètres il avança faisant toujours ce signe...

Alors il fut mené à la tente de cirdan où ce dernier semblait tenir un conseil...

Il approcha alors, réajusta sa tenue et pénéra par l'ouverture arrière...sans toutefois être vu de cirdan.
En revanche il en était tout autre chose de ses conseillers...
Qui devinrent blèmes et qui ne purent plus décrocher un seul mot de ce qu'il leur était demandé...

Ce fut une tappe amicale dans le dos qui brisa la glace de cette situation...


-Cirdan cher Roy, je crois que vos amis aimeraient à pouvoir enfin respirer, ils semblent par trop tétanisé...

Il éclata alors de rire et ouvrit ses bras pour une accolade entre frères...

-Et comment vas donc le jeune prince? racontes moi donc!!!!

Cirdan en plein conseil des familles fesait face aux chefs de clans avait bien entendu le rideau de porte s'ouvrire mais il pensait que ce n'était qu'un messagers, ou la Reine Tink' qui prenait maintenant gout à assister aux conseils.
MAis quand il vit le visages des chefs de clan se figer, il comprit qu'il se passait quelques chose. Ainsi allait-il se retourner quand il entendit la premiére phrase de Laenil, sitôt retourné, il le recconu, et se donnèrent l'accolade à la mode la cour Imperial.

-Laënil ! Par les Dieux ! Quelle joie de vous voir en ces lieux ! Mais je suis confus, je n'attendais pas votre venue si tôt, je ne vous ai rien fait préparer.

La joie de revoir le grand général de L'Empereur saisissait tellement Cirdan qu'il en perdait son légendaire calme, il semblait fébrile et presque joyeusement énervé. LA présence de Laenil lui rappellait toujours le temps où son propre père reignait sur les elfes marins et où le Grand Amiral venait passer des sejours à Aralonde.
LEs chefs de clans connaissaient tous LAenil de vue, par les souvenirs qu'on s'en faisait ou par les portrait qui avaient été peints mais sa venue provoquait toujours cette sorte d'étoneemnt mélée à un profond respect.

-Oh mon Ami, tant de choses me sont arrivés, j'en ai tellement à vous raconter, mais je vais vite faire rappeller toute ma famille, Jolinar et Valten travaillent à la capital, et Ourien, ah mon cher cousin, il va falloir que je vous parle de lui.

S'adressant aux gardes à la porte.

-Faite mander au plus vite le Seigneur Ourien, le Grand MArechal Ourien ainsi que le Prince Amiral Jolinar.

Puis aux chefs de clans:

-Mes amis, nous reprendrons ce conseil plus tard, je vous donne congé, nous organiserons très vite une fête pour la venue de notre invité, je compte sur vous.

Puis, bien disciplinés ils sortirent tous.

-Maintenant mon ami, asseyons nous, votre voyage à du vous fatiguer, je vous en pris prenez donc ce siége, et racontez moi un peu ce qui peut bien vous amenez ici, ne me dite pas que l'Empire est à ce point menacé ?

Avec joie Laenil s'assit, non parce qu'il était fatigué mais parce qu'il se retrouvait ni plus ni moins face au sosie de l'un de ses meilleurs amis...

-Et bien, vois-tu, je suis venu te voir premièrement, sur ordre de l'empereur qui tiens à savoir si le peuple marin a un temps soit peu survécu à la chute de la cité... et si oui ce qu'il en reste...Ne le prends pas mal il doit se faire une idée réelle des dégats causés par les humains avant de prendre sa décision ou non de réellement engager l'empire dans la guerre... De plus il me faudra absolument parler en privé à Ourien... Puis enfin peut-être prendrais-je le temps d'aller voir le roy pour m'entretenir de choses et autres avec lui...
Pour en revenir à tes questions je crains que ce ne soitpas seulement l'empire qui soit menacer mais ces abrutis d'humain ne voient pas plus loin que le bout de leur nez...
Ah et puis aussi il me faudra m'entretenir avec mon fils... mais plus tard...
Et toi alors racontes, que deviens-tu? la dernière fois que je t'ai vu tu n'étais pas plus vieux qu'une jeune pousse...

-Voyez-vous, j'ai grandit depuis notre derniére entrevue, je m'en souviens très bien, elle fut très bréve, c'était lors de la mort de mon père, vous êtes venue un temps me soutenir et je me souviens très bien de l'aide que vous m'avez apporté dans les premiers jours de mon reigne, je ne saurez jamais vous en remercie à juste valeur.

Cirdan ne savait comme l'Empereur avait-il bien pu apprendre la nouvelle de la destruction de son royaume, peut être des survivants s'étaient-ils enfuient vers la capitale de l'Empire.
Toujours était-il qu'il se delectait de la visite de son lointain cousin.

-Et comme vous l'avez vu, le peuple des Elfes marins, se limite désormais, pour ce que j'en sais, à ce campement, où nous ne sommes pas beaucoup plus de 200, et à quatre navires. Je sais que nous n'arriverons jamais à nous approcher de la splendeur d'Aralonde, mais je projette de batir une bourgeade dans une crique, et aussi de lançer la construction d'une Navire Maitre, mon peuple à besoin de se resentir fiére de sa culture pour pouvoir retrouver la volonté d'avançer. Et pour ce qui est de moi, je vous annoncer m'être remarié à la reine des fées, l'alliance éternel de nos deux peuples s'en trouve renforcé, je pense que notre peuple en a plus que jamais besoin.

Un messager, hors d'haleine, était arrivé au palais, où Valten se reposait dans ses appartements, il venait lui annoncer que le Seigneur Laenil était arrivé et qu'il était attendu au plus vite dans la tente royale.

Valten, dont la conscience d'elfe de protocole conduisait les actes, ne se fit pas prier. Enfourchant un cheval, continuelement tenu prèt par un ladre du palais, en cas d'affaires urgentes, il prit la direction de la plage.

Arrivant dans le campement, il sauta de cheval, passa par sa tente, histoire de se parer des insignes officiels, puis il prit la direction de la grande tente.

IL arriva à l'entrée de la tente, les gardes lui écartérent respectueusement les rideaux qui en barraient l'entrée, et il entra dans la tente.

Laenil et Cirdan, assis dans de grands fauteuils, discutaient et s'arrétèrent à l'arrivée de Valten qui dit:

-Votre Honneur, c'est un véritable plaisir de vous revoir ici, j'espére que vous avez fait un bon voyage et je souhaite que nous n'eussions point à voir dans votre voyage de cruels événements à la cour de notre bienaimé Empereur.

Un serviteur apporta alos une boisson chaude, spécialité des elfes d'Aralonde, tandis que deux autres approchaient un autre fauteils, légéreemnt plus petit que les deux autres, Valten y pris place, à la gauche de Cirdan, face à Laenil.
Valten dit encore à son frére:

-Je ne doute que le reste de notre famille ne mette bien longtemps à arriver, Jolinar doit se faire beau pour l'occasion et je crois que Ourien recevait quelques soins à cette heure.

Le messager avait trouvé Jolinar au milieu de l'orchestration d'une après midi champétre dans les jardins de la salle de bal, rayonent au milieu de sa "cour", il était l'image même de ce jeune elfe, beau, noble, exhuberant, demesuré.

LE messager vint lui apporter son message, et d'un mouvement théatral, Jolinar s'excusa aurpès de son assistance pour repartir vers le corps de logis, où une petite écurie avait été installée.

On le vit sortir à toute allure sur son superbe petit cheval palomino. Ses longs cheveux blonds flottaient superbement dans le vent, ainsi que sa superbe toilette rouge flamboyante.

Il ne pouvait manquer cette occasion pour rien au monde, oh bien sur il ne savait pas vraiment qui était ce Laenil machinchose, mais il avait vu les titres et ça, ça ne trompait pas. Pour une fois que quelqu'un de vraiment important venait dans ce pays de bouseux !

Son cheval, aussi vif que lui l'était, aimait ces longues galopades, c'est pourquoi ils firent la distance les separant du campement en une durée record. Bien entendu, Jolinar ne ralentissait pas parcqu'il était arrivé au milieu des tentes, les elfes étaient habitués au passage de cette jolie tornade blonde. LEs aventures et les frasques du Prince Jolinar avaient toujours étaient sujet d'admiration pour les habitants d'Aralonde.

Ainsi, il manqua de renverser une elfe qui passait dans une allée et se retournant pour lui crier des excuses bouscula deux elfe revenant du quai.

Il continua sa course vers la tente de son père, et arrivé à proximitée de celle çi, executa l'une de ses figures préférés, il prit appuie sur le peaumot de sa riche selle et exécutant une sorte de rondade, il atterit à pieds joints face à la tente, laissant son cheval profiter de ce moment de liberté.

Il esquissa un sourire aux gardes, très heureux de voir leur bienaimé Prince, et surtout très joyeux d'avoir assisté à l'une de ces cascades qui avaient fait de lui une légende. Il renvoya une méche de cheveux en arriére d'un coup de tête et entra dans la tente.

Les trois autres à l'interieur avaient entendu le fracas de l'arrivée brusque de Jolinar et fixaient déjà tous dans la direction de la porte quand celui-çi la traversa.

Il constata l'absence navrante de herault et avança de quelques pats, avant de s'incliner d'une maniére tout à fait ravissante, et d'adresser ces quelques mots à Laenil:

-Seingeur Laenil, c'est une joie pour moi de rencontrer un si grand ami de mon père, l'on ma dit que nous étions parents, et je désire être des plus digne de cette parenté.

Puis il s'allonga nonchalament, un verre à la main, sur un sofa, un peu en arriére du siége de son père,

Le constat de la population des elfes marins ne faisait que renforcer Laenil dans es convictions martiales à l'encontre des humains... Surtout que Cirdan ne savait pas pour l'enclave sylvestre dans la grande jungle du sud...

Puis vinrent alors Valten, que laenil eut du mal à reconnaitre tant cela faisait longtemps qu'il l'avait vu...

Et ensuite Jolinar... Tout indiquait en lui la fougue et l'insousance de la jeunesse, ce qui fit sourrire Laenil intérieurement.

Puis regardant ses hotes, il parla d'une voix calme, presque tranquille mais qui ne correspondait en rien à ce qu'il tenait comme propos...

-Et bien mon ami, estime ton peuple heureux... Au moins il reste des elfes marins... Alfheim la cité forstière du peuple sylvain a été entièrement rasée et il ne reste plus de sylvains vivant à ce jour.. Une branche entière de notre famille est rayée dela carte...celle des forets. Ton cousin Guiliann n'est plus, Les elfes des neiges non plus, il ne reste pratiquement rien du peuple marin... Bien triste période en effet...
Mais dites moi donc mon jeune Jolinar... je ne vous ai jamais vu!!!
Cirdan tu m'aurais caché ça?

L'ambiance dans la tente se fit plus tendue à l'annonce des desastreux événements qui avaient touchés toutes ces communautés elfique. LA disparition de Guillian, aux cotés de qui Cirdan avait combattu dans quelques batailles et qui avait fait hiverner son armée à Aralonde durant une campagne, affecta fortement Cirdan, il se promit d'aller faire un saccrifice aux dieux au plus vite et de se receuillir à la mémoire de son très aimé cousin.

Jolinar qui divaguait dans son coin, releva prestement la tête, un large sourire aux lévres, prêts à se lançer dans un long éloge de sa propre personne.
Mais Cirdan lui imposa le silence d'un geste sec, en général, Cirdan se laissait bien souvent déborder par la fougue de son fils, il était presque incapable d'avoir l'ascendant sur son fils, mais dans des moments comme celui çi, Jolinar savait qu'il n'était vraiment pas conseillé de braver l'autorité paternel, c'est pourquoi se contenta-t-il de se rallonger et de laisser son père le présenter au Grand Général.

-Oui, il est normal que vous ne conaissiez point mon fils mon ami. Les dieux nous l'ont envoyé quelques temps après mon couronement. Je vous demande de bien vouloir l'excuser pour les erreurs qu'il commet regulierement, ce n'est qu'un jeune elfe, il n'a point encore l'expérience de ses ainés bien qu'il soit certainement le meilleur navigateur que l'on puisse trouver sur terre de nos jours.

Laenil regarda le jeune elfe que lui présentait Cirdan...
En effet, il n'avait pas les traits de son père adoptif, en rebanche, il en avait le regard... Ce qui fit presque sourrire laenil, tant, finallement ce qui distnguait surtout les elfes marins des autres était leur détermination...
Puis reportant son regard sur Cirdan. Son air se fit plus neutre, comme il en avait réputation, celle de ne jamais afficher ses sentiments...

-Bien donc mon cher cirdan, voici faite la présentation de ton fils!
Mais indiques moi donc la tente d'Ourien, s'il te plais, je me doit d'un entretien avec lui, par serment envers son père...
En revanche, je crains que cet entretien ne soit strictement privé entre lui et moi...
Il nous prendra de plus certainement une bonne partie des deux jours à venir, il se peut même que nous devions nous éloigner temporairement...
Tu as oui dire des traditions de la chevalerie elfique et des protecteurs, je me dois d'officialiser tout cela, étant le dirigeant de cet ordre...

Cirdan savait qu'il y avait un profond et indefinissable lien qui unissait, par leur fonctions, Ourien et Laenil, ainsi comprenait-il parfaitement la volonté de celui çi a s'entretenir en privé avec Ourien.

-Je vous en pris monseigneur, un serviteur va vous conduire jusqu'à sa tente, une tente vous sera préparée ce soir non loin de la mienne. Si le temps vous le permet, venez dîner avec nous ce soir, puis nous sortirons admirer quelques instants les artes de mon peuple, ils ne sont jamais plus beaux que sous les étoiles.