Avec Prunille

*déambule dans les Halles, en tenant la Lutine par la main. cherche une taverne convenable. trouve : le Lutin Boiteux. entre. s'attable. commande un tonnelet de bière de radis, de sa propre production.*
Et alors, petite amie, d'où viens-tu, heh ?

Eh bien, je commencerai par vous dire que je suis née dans une famille d'horlogers conteurs d'histoires. Nous n'étions pas la plus grande ni la plus riche famille du village de lutin où nous habitions, mais mes parents étaient relativement aisés. Le village se trouvait dans une grande forêt du nord. Elle était peuplée de lutins, de trolls et quelques sorcières passaient par là de temps en temps, mais elle étaient rares, plus occupées à faire disparaître les enfants. Nous avons aussi croisé une fois ou deux un petit groupe de géants, qui traversaient hâtivement la forêt.

*Prend une gorgée de bière au radis et lance un sourire à Boryll.*

Oula, je comprend pourquoi ils ne voulaient pas que j'en boive! Et vous, ami Boryll, d'où venez vous donc ?

*écoute l'histoire de la Lutine et sourit en la voyant boire.*
héhé, c'est ma production personnelle : celle que j'ai amené avec moi en arrivant ici. Je prépare la nouvelle, je te la ferais goûter en premier, héhé ! A moitié prix !
*lui fait un clin d'œil.*
Moi ? Oh ben, je viens de Stolilas, un pays qui ne cultive que des choux, des navets et des radis. Et comme toutes les familles gnomes de la région, la mienne cultivait sa part de radis : bleus, noirs, rouges, roses, blancs, jaunes, etc... même le brun des Jansen, héhé ! Mais moi, çe ne me plaisait pas, alors je suis parti ! Et je me suis retrouvé embarqué pour l'archipel, le bateau a coulé, j'ai pris une barque et je suis venu jusqu'ici. Je ne sais pas ce qu'il est advenu de ma famille...
*baisse les oreilles.*

*Observe attentivement (enfin, aussi attentivement que possible) le gnome derrière sa chope. En le voyant soudain si trites, elle est prise d'une folle envie de lui frotter vigoureusement le visage avec de feuilles de marroniers.(On lui faisait ça quand elle était petite, et ça fonctionnait, bon, elle était toute verte, mais elle avait le sourire. L'ennuie c'est qu'ici elle n'a pas de feuille de marronier, juste 3 bagues, 1 collier, 1 pierre d'ambre et... enfin bref, tout ce qu'une lutine peut avoir dans ses poches!) Après de longues recherches au fond de ses poches (il faut préciser que Prunille possède des poches à toute sorte d'endroits assez ahurissants.) elle glisse gentillement une feuille de boulot vers Boryll.*

Reprenez votre sourire, une famille est aussi faite pour nous maquer un jour ou l'autre.

*Devant cet accès de sérieux, elle n'en peux plus et ne résiste pas à jouer à un de ses jeu préféré:*

Des radis de toute les couleurs?? ça existe vraiment ? Et depuis combien de temps faites-vous de la bière ? Quand pourrez vous m'apprendre des tours ? Eh, moitié prix, c'est intéressant dis donc!!

*Eclate alors de rire.*

hj : sachez, jeune dmae, qu'un Boryll n'est JAMAIS, ô grand JAMAIS perplexe ! Rien ne le surprendra plus : quand on a les 3/4 de sa famille décédés dans des situations plus ou moins honteuses et/ou comiquo-drolatiques, on ne se surprend plus de rien.

*rammase la feuille de boulEAU et la caresse, une blague nulle lui emplissant déjà la bouche.*
Héhé, vous z'avez raison : le boulot, c'est la vie ! Hihihi ! Tu veux un tour ?
*explose de rire devant les questions de la Lutine : oui, explose, en cancrelats brillants qui se mettent à courir dans toute la pièce avant de se rassembler en un Gnome assis sur les genoux d'une belle Elfe qui hurle de terreur devant cette apparition d'insectes changés en Gnome. la jeune femme en tombe à la renverse, Boryll vole à travers la pièce se rattrape à une liane miraculeusement apparue au plafond... et s'écrase contre le mur d'en face. retombe. se relève lourdement. revient vers Prunille. lui lance un clin d'œil.*
Rien de mieux pour faire quelques poches : qui a dit que la discrétion était l'amie du voleur, héhé ? Enfin, pour te répondre : oui, il existe des radis de toutes les couleurs, et dans ma région, c'était bien la spécialité. On se fournissait chez nous de tous els royaumes du continent, héhé ! Les pauvres ! Et pour la bière, c'est la première chose qu'on apprend ou presque, héhé ! Tu connais les bébés nageurs ? Bah nous, on l'faisait dans la bière de radis, nom d'un mollardon ! Et, hem... arf... pour le moitié prix, tu gardes ça pour toi, huh, je veux pas de publicité dans ce genre là : faut bien que je fasse des bénéfs', par mes bottines !
*sourit, espiègle.*

*Se tord de rire en voyant l'auberge perturbée par le Gnome par le cri de l'elfe effrayée. Au retour de Boryll, laisse apparaître deux grands yeux innocent (enfin, innocents...) de derrière ses mains.*

La discrétion, l'amie des voleurs, tout dépend de la tête du fripon si vous suivez mon résonnement! *Appuie son menton dans la paume de sa main et adresse lui adresse un clin d'oeil entendu.*

Hj: Pardonnez moi, j'aurais dû y penser! Comment Boryll peut-il être perplexe ?? Je vais supprimer la phrase.

Ouais, c'est pas faux, ça, par mes bottes ! Mais moi, j'aime bien les deux techniques : soit on ne me remarque pas parc'que j'suis un Gnome, t'vois, j'suis pas z'important pour eux, alors, hop, une bourse en moins, là, un collier, ici, une bague. Soit on ne voit qu'moi, et alors je fais comm'maint'nant, j'attire les attentions, et zip et zap ! A plus d'argent ! Héhé !

Oui, la discrétion est pratique, nous sommes petits et mignons et tellement gentils!

*L'ombre d'un sourire sarcastique passe sur son visage.*

Et eux, ils sont tellement faciles à berner!!

Hohoho ! Tu as tout compris, petite amie ! Et maintenant...
*lui lance un regard complice.*
... à toi de jouer. Montre-moi ce que tu vaux. Le défi : voler un maximum de pièces, comme moi je l'ai fait : sans discrétion. Qu'en dis-u, nom d'un mouchardon ?
*ramasse un cafard qui courait sur la table et le gobe avec plaisir. observe attentivement la Lutine, pour voir commen elle va s'y prendre.*

*Le petit nez de la lutine commence à frétiller à l'annonce du défi. Une bonne occasion de s'amuser!! Se lève alors et, choisit une table, le plus au centre possible de la salle. L'escalade, et, trônant au milieu de la pièce attend qu'un peu de silence se fasse. Commence alors, d'une voix forte:*


Dans les forêts d'où je viens, on raconte une histoire bien étrange. Celle ci commence chez un homme, très pauvre, qui vivait avec sa femme et ses nombreux enfants dans une chaumière. Un soir d'hiver, où le pauvre fermier n'avait plus ni bois ni pain, un soir particulièrement noir, on frappa à la porte de la petite maison perdue dans la neige. L'homme alla ouvrir et, dehors, se tenait un grand ours blanc. L'ours lui parla en ces mots:
"Bonjour vieil homme, je sais que tu es très pauvre et je voudrais te proposer un marché."
L'homme, intrigué lui demanda en quoi ce marché consistait, et l'ours lui proposa qu'en échange d'un de ses enfant, lui et toute sa famille auraient de quoi manger tous les jours, une grande et belle maison, et plus jamais à s'inquiéter de l'argent. Ils seraient aussi assurés que l'enfant donné ne manquerait de rien. Le vieux commença par refuser, mais l'ours lui dit qu'il reviendrait le lendemain, pour laisser le temps à lui et sa famille de réfléchir. L'homme rentra et raconta tout à sa femme et ses enfants. Or, il se trouvait que dans la famille, il y avait une fille belle et bien bonne. Elle se dit que, si il fallait partir avec un ours pour faire le bonheur de ceux qu'elle aimait, elle était d'accord. Elle en parla à ses parents, qui tentèrent de l'en dissuader, mais elle était résignée. Et, le lendemain, quand l'ours était revenu frapper à la porte de la maison, elle était prête, son baluchon sur l'épaule. L'ours lui indiqua comment se mettre sur son dos et comment s'accrocher dans sa fourrure pour ne pas tomber. La fille fit ce qu'il disait, et l'ours partit en courant pour sa demeure. Nul ne sait combien de temps ils voyagèrent, ni qu'elle distance ils parcourent. Mais, quand la fille arriva chez l'ours, elle fut stupéfaite de voir un château aussi beau et richement décoré. L'ours la fit visiter et, après avoir fait le tour du palais, il lui remis une petite clochette en or, dès que la fille souhaiterait quelque chose, elle n'aurait qu'à la faire tinter. Des mois passèrent, et la fille était parfaitement heureuse dans la maison de l'ours, mais quelque chose d'étrange parvenait à …

*Prunille devient alors très pâle, et commence à tousser. Sa quinte de toux est tout bonnement impressionnante (quand certains lutins toussent, ils projettent parfois des étincelles. C'est le cas ici pour Prunille.). Elle perd l'équilibre et tombe de la table. Toute la salle, enfin, toutes les personnes qui avaient les yeux tournés vers elle se précipitent pour l'aider. Elle semble à demis inconsciente mais, bientôt on la remet debout. Encore un peu faible, on la remet à la table, la confiant aux bon soins de Boryll. Quelques temps plus tard, lorsque l'attention s'est détournée d'elle, elle lance un regard triomphant à Boryll, qui en dit long.*

*se retient de rire durant toute la seynète de la Lutine, malgré le sérieux apparent de l'histoire. lorsqu'on l'a lui apporte, il prend un air effaré et affolé, et à son "réveil"...*
Avant de passer au félicitations -que tu mérites certainement - j'aimerais juste savoir ce que tu as volé exactement, nom d'un mouchardon ? En tout cas, la technique est originale, reste à voir, si elle a effectivement fait ses preuves...

*Regarde Boryll avec un air malicieux et plonge dans ses poches. En ressort une quantité de chose.*

Eh bien: 5 ou 6 gemmes, un collier d'ambre, de la monnaie, une dague, 3 bracelets, un... ah non, ça c'est à ma sœur... et ... eh mais il m'a eu celui là!!! je lui avait pourtant pris sa bourse!! Oh le maroufle!!

*Regarde un grand homme qui n 'a pas vraiment l'air des plus amicale à l'autre bout de la salle. Puis se retourne vers le gnome, rouge de honte.*

Alors lui!! Si je le recroise, il me faudra un souvenir de ce fieffé coquin!! Et cette fois, je ne le laisserais pas partir comme ça.

*Grimpe sur la table et regarde la lutine et le gnome d'un air amusé*
- Enfin des gens de taille normALE
sur cet archipel, ou je me sentais mAL
Parmis ces géants d'Elfes et de mAGES
Dont les têtes atteignent les nuAGES
Mais j'oublie, amusants détroussEURs
de me présenter dans les formes de l'honnEUR
Mon nom est Iseria du Bois des brUMES
Korrigane sorceresse, pour votre bonne fortUNE

*les yuex brillants regarde tout ce qui sort des poches de la Lutine.*
Oui, oui ! Bravo, petite amie ! C'est du grand art, même si tu as encore beaucoup à apprendre, tu en as moins quez je ne le pensais, nom d'un mollardon !
*à l'arrivée de la Korrigane, se fige et écoute avec gravité ses paroles. puis, l'air hilare, répond.*
Salut à toi, petite amIE,
Te rencontrer me ravIT,
mais ce serait encore mieux SI
Tu te joignais à nous iCI :
Prends donc une bière de radIS !
HIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHI !

*Sort d'une de ses poche (celle en dessous de son 3ème jupon) un gobelet et le plonge dans le tonneau de bière de radis. Le tend à Iseria, mais au moment où celle-ci s'en saisit, la lutine se lève sur la table à ses côtés en l'entraîne dans une gigue endiablée, lançant un regard espiègle à Boryll en guise d'invitation.*

*sourit en voyant que sa bière a du succès. ne peut résister à l'appel de la danse. entame tour à tour les fameux : tangos du gnome rachitique, valse du hanneton épileptique, polka du boc de bière, entrechat du lapin sanguinaire.*