A la recherche de survivants

Morwen dormait presque debout dans la file tant l'attente était longue, et l'atmosphère étouffante. Quand son tour arrivé enfin, la personne qui la suivait dans la queue dut lui donner un coup de coude pour la rémaner à la réalité.

"Je suis Morwen d'Airanoorë, des pays Vermeils. " dit elle enfin. "Je suis ici en exil, poussée par les Hommes, et à la recherche d'éventuels survivants de mon peuple."

Le responsable du recensement écrivait frénétiquement ces informations. Morwen osa poser la questions qui lui brûlait les lèvres :

"Avez-vous recensé d'autres elfes Vermeils avant moi ?"

S'approche lentement de l'étrangère et l'aborda doucement pour ne pas la brusquer.
Asseyez vous d'abord.
Rapproche une chaise et l'aide à s'assoir. S'incline avant de continuer
Je suis Lorëline Letenastärë. Beaucoup d'Elfes sont arrivés ici, mais aucun des Pays Vermeils, je suis navrée...
Son regard s'emplit de compassion en voyant la douleur de l'autre. Elle lui adresse un sourire resplendissant
Mais sachez que vous serez bien accueillie ici, ne vous en faites pas. Mais vous êtes exténuée. Puis-je vous proposer de dormir ici, à l'étage ? Je me propose de vous accompagner à votre chambre.
S'écarte un peu pour laisser l'elfe respirer et attend patiemment la réponse.

Relevant la tête en essayant de sourire

"Je vous remercie de votre gentillesse. Je m'était préparée à cette éventualité. J'aurais en effet besoin d'une chambre pour la nuit, mais je ne voudrais point vous déranger. Je ne resterais ici que quelques temps ; dès demain, je me mettrai en quête d'un logement. Ces temps sont rudes pour moi, car voila que j'ai tout perdu : je suis en partie humaine, mais les Hommes m'ont chassés, et la partie elfe de mon être pleure la perte de son peuple. "

soupirs.................... quelques larmes.............................

"Mais je ne dois pas desepérer, car je suis en vie et que rien n'arrive sans raison. "

souriant à son hôtesse

Merci de votre chaleureux accueil Lorëline. Je suis en effet exténuée. Si vous le permettez, nous reprendrons notre discussion demain ; car j'ai encore bien des questions sur cet endroit... "

Tiernan avait appris beaucoup de la nouvelle venue il se tourna vers Lorëlline car l'ayant croisé plusieurs fois sans lui parler, il la savait une femme de haute estime. Il lui demanda ainsi:
- Souhaitez vous vous joindre à moi gente dame, je serai ma foi enchanté d'échanger des mots avec vous? Mais si vous le voulez bien, reprit il apres un souffle sur un ton empreint de doute, auriez vous une idée d'un lieu où nous complaire?
Le druide, les manches rabbatues sur ses mains calleuses, sentait la terre lui manifester son approbation concernant la jeune femme elle respirait la vérité et la droiture. Il lui sourit timidement et se pinça légèrement les lèvres en attendant la réponse à sa demande.

Elle se tourna vers le jeune homme qu'elle avait déjà vu, mais à qui elle n'avait jamais parlé.
J'en serais moi-même fort aise.
Lui sourit, et le reconnaît.
Mais ne seriez-vous pas le mage de glace que nous avons recueilli un soir sur le plage, pétrifié ? Vous nous aviez fait bien peur, vous étiez très mal en point... Un lieu pour nous complaire dites-vous ?
Sourit malicieusement
Du peu que je vous connaisse et que je puisse deviner, il faudrait sûrement un lieu en extérieur... en plein air.

Ecoutant la réponse de Lorelinë, il sourit et invoqua une nuée de flocons qui la saisit et fit décoller ses pieds du sol, quelques instants, la maintenant ainsi quelques instants, il dit:
- Que dites vous du plaisir que l'on ressent quand le froid et le gel pénètre nos membres, il esquissait un léger mais séduisant rictus. Je conserve en moi le pouvoir de la glace mais entrer en communion avec la nature m'a permis de supporter mieux l'air ambiant.
Il la regardait yeux dans les yeux, le visage illuminé par l'aura qu'il avait libéré puis la relâcha en rajoutant:
- Venez ma chère, vous me semblez très sympathique, je vous propose, aussi, une ballade sur la plage qu'en pensez vous?
Il prit sa main avec douceur et sûreté la posa sur son bras bruni par de longs séjours au soleil, et sans se soucier qu'elle le contemple, lui adressa un sourire, puis de sa main libre sortit timidement sa médaille à tête de loup pour la serrer fort.

Sent le froid l'envelopper, et attend qu'il daigne la faire redescendre. Décidément, il était bien audacieux.
Je connais déjà l'effet du froid sur mon corps, pour la simple et unique raison que la mémoire la glace. Ce n'est donc pas pour moi une découverte...
Sourit en voyant qu'elle ne s'était pas trompée
Une ballade sur la plage ? Oui, c'est une bonne idée. Je vous suis.
Le laisse saisir sa main et la guider à l'extérieur. Regarde le médaillion qui brille d'une étrange aura lumineuse.