Y aurait-il une Nymphe dans les parages ?

*de retour de Tenya, Gilärtsëascet entreprend de retrouver tout ceux, qui d'une manière ou d'une autre ont croisé et peuplé sa route. de passage dans les Halles, afin de se procurer de nouveaxu parchemins, l'Elfe ne tarda pas à songer que cela constituait une bonne occasiond e revoir son amie la Nymphe, Rovail ; et d'autant plus dans sa nouvelle boutique dont il avait déjà fort entendu parler. attentif à ne pas la rater, il fouille du regard chaque ruelle, décrypte chaque panneau. enfin, il aperçoit ce qu'on lui a décrit comme l'Echoppe de l'Arbre Sec. drapé dans son espèce de poncho, la tête couverte et le visage masqués par une capuche, il frappe doucement à la porte, et entre en se courbant, pour paraître plus vieux. d'une voix chevrotante, il demande sans attendre : "des remèdes pour les rhumatismes d'un vieil Elfe décrépi !".*

*sourit intérieurement lorsqu'il voit la jeune femme émerger de derrière son comptoir. d'un signe de tête, remercie la Nymphe de sa prévenance.*
Eh bien, quand le temps tourne à la brume, que le vent est au Nord et que le Palais est mal chauffé, j'ai les lombaires en mauvais état, voyez-vous. J'ai certainement trop bourlingué. Je pense qu'il faudrait : du saule, pour ses vertus antalgiques ; de la sauge, astringente ; du pissenlit délassant ; de la princesse d'Ewaynë, pour renforcer les os... si vous voyez autre chose...
*essaie de deviner la mine de la jeune femme qui se voit proposer à peu près tout ce qu'il est possible d'utiliser comme remèdes pour des rhumatismes. sourit toujours et attend qu'elle tente enfin de savoir qui peut bien se comporter comme il le fait.*

*Rovail, les yeux toujours fixés sur les étagères, attendait plus d'informations.
Quand le vieil homme lui demanda du saule, de la sauge, du pissenlit et de la princesse d'Ewaynë, elle baissa les yeux un moment, elle était toujours de dos, donc le vieil homme ne pouvait la voir.Elle réfléchit un moment et se demanda qul intéret un vieil homme pouvait bien avoir de venir dans une herboristerie demander des plantes pour rhumatismes, qui étaient toutes banales et qu'il aurait pu se procurer tout simplement...
De plus son franc parler et sa façon de s'exprimer ne collaient pas vraiment avec l'individu qu'il semblait être...
Elle se retourna, enfin, et examina l'homme d'un peu plus près.*

"Vous n'avez besoin que de cela?
Je peux vous faire une simple tisane, que nous pouvons boire ensemble si vous désirez...je ne vais pas vous faire payer une prestation si banale..."

*Elle se rapprocha de l'homme, ne parvenant pas à bien le voir de derrière son comptoir.*

Oh ? Une tisane, au coin du feu, avec une jeune femme ravissante ? Hmm, c'est tentant, je l'avoue, mais je préfère payer, toutefois. Surtout si vous me dégotez de l'assylotte sévère purpurine.
*sourit à l'énoncé de ce nom extrêment rare : un herbortiste n'en croise qu'une ou deux fois dans sa vie, et la plupart en ignore l'existence.*
Elle est souveraine pour toute douleur, une fois préparée en décoction. Si vous en aviez... Mais je ne vous en voudrais pas. Buvons donc votre tisane, demoiselle.
*décidément quel est cet homme qui prétend tout savoir mieux que son médecin, et qui sort de sa manche une fleur dont personne n'a entendu parler ? tire une chaise et s'assoit au coin du feu en se frottant les mains, en prenant qu'elles ne soient vues : elles n'ont rien d'un vieillard.*

*Rovail est intriguée lorsque le vieil homme lui parle d'une plante qu'elle connait, mais qu'elle sait très rare, et qu'elle a eu l'immense fierté de trouver dans le bois de son ancien royaume, il y avait quelques années de cela déjà, alors que tout allait encore bien là bas.
Elle arrêta ses mouvements à l'annonce de l'homme, puis tenta de reprendre se qu'elle faisait le plus naturellement possible, afin qu"il ne le remarque pas...
Elle regarde l'homme s'asseoir comme elle l'avait invité, et après avoir pioché des herbes dans différents bocaux pour la tisane, certes moins efficaces que celle qu"il avait mentionné, elle apporte la théière et va l'accrocher au crochet prévu à cet effet au dessus du feu...*

"Je connais cette plante en effet, mais je n'en ai pas ici.
C'est une plante rare que j'ai déjà eu en ma possession, mais je n'ai pas eu l'oportunité d'en apporter ici quand j'ai quitté l'endroit d'où je viens...
Il est d'ailleurs étonnant que vous connaissiez son existence..."

*Marque une pause puis reprend...*

"Nous sommes nous déjà rencontrés?"

*L'Elfe observe avec satisfaction que sa supercherie n'est pas encore dévoilée et que la jeune femme s'active auprès du feu. C'est également non sans plaisir qu'il observe et écoute les flammes et le chuintement ténu de la bouilloire. Pleinement détendu, il étend les jambes et dévoile ses vêtements usés, mais toujours reconnaissable. D'une poche, il sort une pipe à la courbure inhabituelle en ces terres, pipe qu'il bourre, allume et fume, en savourant le silence qui s'est installé. Ouvert sur le monde, comme à son habitude, il ne manque pas d'écouter ce que lui dit la Nymphe et y répond sans tarder, toujours en contrefaisant sa voix.*

Oh ? Vous n'en avez pas... Dommage, vraiment dommage, je continuerai à souffrir... mais après tout ma fin est peut-être proche, qui sait ? Seuls les dieux décident, n'est-ce pas ? Quand à cette plante, hum, on m'en a offert une fois, dans un campement elfe où j'ai recontré une jeune femme qui compte beaucoup pour moi. Je me targue d'avoir bonne mémoire, aussi ai-je retenu le nom de ce simple qui avait fait disparaître la douleur pour de longues semaines.

*...*

Si nous nous sommes déjà rencontrés ? Hum, il se peut, oui, en effet... mais je ne saurai dire précisément où, en réalité, vous m'en voyez désolé, jeune Dame.

*Rovail s'assoit en face de l'homme, près du feu, en attendant que l'eau soit prête. Elle écoute ce qu'il lui dit poliment, mais en réalité, elle est toujours occupée dans ses pensées...elle est sûre d'avoir déjà vu cet homme, ça oui...ces vêtements même lui disent quelque chose...
Soudain, elle comprend. Un large sourire se dessine sur son visage et elle se lève d'un bond.*

"Oh mais bien sûr! Marthöse...
Cela fait longtemps..."

*Des larmes d'émotion emplissent ses petits yeux verts. Elle n'avait revu son ami depuis maintenant trop longtemps, entre son retour dans ses contrées et son retour, tout le monde l'avait sollicité, et elle n'avait pas osé aller l'importuner elle aussi.
Elle l'avait tout de même accueilli lors de son retour sur l'archipel, mais elle avait vite laissé la place aux autres, aux plus extravaguants...*